Le virus respiratoire syncytial (VRS) est l’un des virus respiratoires les plus courants chez les nourrissons et les jeunes enfants, infectant presque tous les enfants à l’âge de deux ans. Le VRS représente un fardeau important de morbidité chez les nourrissons et les jeunes enfants, entraînant de graves complications pour les nourrissons, y compris l’hospitalisation, ainsi qu’un impact important sur les aidants et les familles. Bien que le risque de maladie grave du VRS soit plus élevé chez les nourrissons atteints de certaines affections médicales, y compris la prématurité, les nourrissons nés à terme représentent la plus forte proportion de nourrissons atteints d’une maladie grave causée par le VRS. Afin de s’attaquer à cet important fardeau de morbidité, le CCNI a récemment publié de nouvelles lignes directrices sur l’immunoprophylaxie contre le VRS pour tous les nourrissons en mettant l’accent sur l’utilisation du nirsevimab pour prévenir les maladies graves du VRS. En 2023, Santé Canada a autorisé deux nouvelles immunoprophylaxies du VRS : le nirsevimab, un anticorps monoclonal à action prolongée, et le RSVpref, un vaccin maternel. Les lignes directrices du CCNI indiquent que le nirsevimab est actuellement préféré au RSVpref en raison de son efficacité plus élevée et de sa durée de protection possible plus longue.
Ce programme a bénéficié d’une bourse à visée éducative ou d’un soutien en nature de la part de Sanofi.